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T'autoriser à exprimer tes émotions sans les subir

Bien que les émotions désagréables puissent affecter la qualité de notre vie, ce n'est qu'en les identifiant et en les comprenant exactement, que nous pouvons apprendre à les traverser et les gérer efficacement.



C’est quoi, une émotion ?


Tout d’abord, étymologiquement, émotion vient de « e-movere », qui signifie mouvement vers l’extérieur (pas vers l’intérieur !).

Au même titre qu’une douleur ou un plaisir physique, une émotion est aussi, in fine, un influx nerveux. C’est donc une information, en réaction à un stimuli extérieur ou intérieur (une stimulation à la suite d’une pensée par exemple).

La science a remarqué ces dernières années que ces informations sont indispensables à notre adaptation en société et à notre prise de décision. Néanmoins, elles peuvent être désagréables et justement générer des "inconvenances", voire des "tsunamis", et c’est ce qui peut les rendre impopulaires, dans le monde du travail notamment.


Ensuite, les définitions sont très nombreuses, mais force est de constater qu’il y a souvent grande confusion entre les émotions et les sentiments. Je ne parlerai ici que des émotions, donc bien de ce ressenti instantané, fugace, qui est visible sur le visage pendant quelques secondes.

Cinq émotions sont reconnues à travers le monde de manière universelle comme étant des émotions « fondamentales » ou « primaires » : la peur, la colère, la tristesse, le dégoût et la joie. Certains y ajoutent la surprise, mais bien que la surprise soit lisible sur un visage, elle fait partie des émotions secondaires en ce sens que la surprise est neutre contrairement à l’émotion : s’il existe des surprises agréables et des surprises désagréables, c’est bien souvent une seconde émotion, en toile de fond, qui va définir son orientation.

Les autres émotions que nous connaissons (rage, anxiété, frustration...) sont souvent un mélange de ces émotions « primaires » et ne seraient pas forcément universelles. Les scientifiques associent les émotions secondaires à un mélange d’émotion primaire et de pensées. Or, à l’instar de Fabien Marchand (www.unityisthekey.fr) je crois plutôt que les émotions secondaires sont un mélange d’émotions primaires, quand les sentiments seraient eux, un mélange d’émotion(s) et de pensée.

« Les émotions primaires constituent des émotions de circuit rapide. » I. Filliozat

Il est admis que, selon notre culture, notre éducation, nos croyances, certaines émotions sont plus tolérables que d’autres. En réalité, il n’en est rien : une émotion est une information de mon système nerveux, et toute information de mon organisme est bonne à recevoir. Mais pas forcément à entretenir.



Pourquoi être impartial envers ses émotions ?


Si je juge une information, je l’empêche de communiquer son message, et je n’intègre pas moi-même les éventuels ajustements qui me permettraient de mieux être, ou qui m’indiquent simplement, par la joie, que ce moment me nourrit.

“Une émotion ne s’accueille pas, elle s’analyse. » Fabien MARCHAND

L’erreur courante est donc de transformer l’émotion (e-motion : le mouvement) en sentiment, en ajoutant à cette information primaire un jugement, un drame, une croyance, des pensées, positives ou négatives.

Par exemple, mon fils a laissé ses chaussures dans l’entrée au point qu’en rentrant des courses, je me prenne les pieds dedans. Il est possible qu’en fonction du contexte, je réagisse par une émotion de colère ou de peur de me faire mal. Mais il y a une différence entre cette version : « Je souhaiterais que tu ranges tes chaussures car elles gênent le passage et j’ai manqué de tomber » et celle-ci : « Tu es insupportable, tu ne ranges JAMAIS tes chaussures, c’est toujours aux autres de le faire pour toi et si je tombe et que je me fais mal, ça ne te fait ni chaud ni froid ». Factuellement, des chaussures dans l’entrée ne signifient pas tout cela. Pourtant, je pourrais même avoir tendance à ajouter pour moi-même : « De toute façon, il est bien comme son père. Et les hommes ne rangent JAMAIS. » Là, je nourris cette émotion. Et je ne la nourris pas d’allègement, je choisis -la plupart du temps inconsciemment, bien sûr, d’y introduire des blessures et des pensées, des croyances, qui la justifient sans doute, mais n’ont pas pour but d’accepter mon émotion puis de passer à l’analyse et encore moins, de me remettre dans un état de bien-être, de guérir ces blessures ni de favoriser une bonne relation avec mon fils. Les exemples comme celui-ci sont malheureusement pléthore ! Qui, après une rupture amoureuse, n’a pas formulé des pensées de désespoir nourries certes par une blessure peut-être très profonde, mais entretenant foncièrement l’affliction ou la colère ressentie ? Qui ne s’est pas déjà acharné sur l’objet d’une colère alors que pragmatiquement, il n’y avait pas lieu « d’en faire tout un plat » ? Ou qui n’a pas imaginé un scénario catastrophe à la suite d’une inquiétude ?



Comment gérer une émotion ?


C’est le sujet de nombreux ateliers, nombreuses littératures et nombreuses promesses. Il ne s’agit pas ici de remplacer un accompagnement individuel sur mesure, ni quelques jours de pratique encadrés par des professionnels.

Néanmoins, il paraît clair à présent que certaines étapes sont à suivre pour rester impartial et retirer la « substantifique moelle » du message que l’émotion est venue nous transmettre, sans s’y noyer.

Tout d’abord, une émotion s’accepte. Foncièrement, le sujet n’est pas que l’émotion que je ressens soit bonne ou mauvaise. Comme un message, elle peut être agréable ou non, mais elle ne dure pas, par essence. Il y a en revanche, nous l’avons vu, des émotions nourries et entretenues par des pensées qui n’ont rien à faire là, par des blessures qui projettent leur souffrance sur une nouvelle réalité, ou tout simplement il y a des émotions refoulées, retenues, niées, parce qu’elles éveillent en nous au mieux une crainte, au pire une terreur ou une blessure profonde. Quoiqu’il en soit, l’émotion est un mouvement énergétique, une information, et elle a juste besoin de passer son chemin à travers le centre d'énergie dédié aux émotions : le plexus solaire, ou 3ème chakra…

1. La première des choses à faire, c’est de voir cette émotion comme un « avertissement » sur une situation, une alerte sur le fait que ce qui est en train de se passer, pour vous, à cet instant, est important, soit parce qu’il vous nourrit, vous « met en joie », soit parce qu’il n’est pas « aligné » pour vous, ne vous correspond pas, franchit vos limites...

2. Ensuite, de respirer. Pratiquer la cohérence cardiaque en engageant l’abdomen ou tout autre exercice de respiration que vous connaissez bien va réguler vos énergies et apaiser votre système nerveux. Mais il ne faut pas s’arrêter là.

3. Il est incontournable, en cas d'émotion désagréable, de programmer un moment de joie dès que possible, voire de vous remettre dans un état de bien-être et ressentir de la joie, seule émotion permettant la transmutation des émotions désagréables.

4. Il est nécessaire ensuite de vous interroger, peut-être en utilisant par exemple le QQOQCP1[1], pour comprendre la source de cette émotion et identifier ce qui doit être ajusté ou au contraire noter ce qui va bien (s’il s’agit d’une émotion agréable), ce qui vous inspire.

5. Enfin, pour les émotions désagréables, vous pourrez lister puis mettre en œuvre les ajustements nécessaires qui vous ont été magnifiquement signalés par cette/ces émotions. Si l’émotion a éveillé une blessure, si vous ne pouvez pas vous empêcher de nourrir par exemple votre colère, de pensées négatives ou jugeantes qui entretiennent votre colère, un accompagnement devra sans doute être envisagé avec un professionnel de votre choix, afin de comprendre la source de votre besoin, et plutôt que de nourrir cette émotion négative – ou « désagréable », réussir à la laisser passer consciemment sans l’entretenir. Être loyal oui, mais moins avec nos souffrances qu’avec nos valeurs !


Laisser passer l'émotion sans s'y agripper pour ouvrir son coeur (le centre d'énergie suivant) !



Au même titre que nos perceptions physiques, sensorielles, nos émotions sont une information qui a besoin d'être affinée, "transmutée", et qui -énergétiquement- passe par l'entonnoir du Plexus solaire, exigu, avant d'aller vers le cœur, maître alchimique par excellence et centre de nos largesses. Sans cette acceptation de l'émotion, dans la mesure où le centre énergétique maître n'est pas conçu pour la stockée, elle deviendra forcément perturbatrice : de nos énergies d'abord, puis de notre corps, sans parler de notre subconscient.

Accueilliez donc vos émotions comme on se trouve face à un voyant rouge sur le tableau de bord de notre voiture : c'est une aide précieuse pour ajuster ce qui doit l'être avant qu'il ne soit trop tard, tout en étant pleinement vous-même. Rien n'est plus noble que l'unicité, rien n'est plus plein que la lucidité instantanée de ce que l'on vit. Et rien ne vous rendra plus fort.


Prenez soin de vos ressentis, ils vous parlent de vous.

A très bientôt,


Iris Delarue

Coach & thérapeute énergéticienne

J'accompagne les hommes et les femmes qui ont l'impression aujourd'hui que leur monde s'écroule, à se reconnecter à leurs propres ressources, pour aligner leur vie à qui ils sont vraiment et (re)trouver leur raison de vivre, à travers deux prestations :


💎Renaissance : 6 mois d'accompagnement individuel sur mesure pour t'accueillir, mieux te connaître, te reconnecter à tes ressources et poser les bases d'une vie épanouissante.


🛫Nouveau départ : 9 mois d'accompagnement individuel sur mesure en V.I.P., pour prendre et ancrer ta vraie place dans ce monde, mettre en œuvre les projets importants pour toi et vivre la vie qui a du sens pour toi !




















[1] : QQOQCP : Méthode d’analyse primaire consistant à interroger la situation ou l’interlocuteur par l’intermédiaire des substantiels : qui ? quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

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