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Du bonheur à toute épreuve



En prenant un peu de recul, on s'aperçoit vite que cette société actuelle nous vend souvent un bonheur en quelques étapes, une recette de bien-être en 21 jours, ou du drame à foison comme si tout était marqué au fer et que rien, jamais plus, ne pourrait se nuancer, se travailler dans la durée ou s'expérimenter au fur et à mesure... Or, la résilience dont parle Boris Cyrulnik(1), neuropsychiatre, psychanalyste et auteur, ne peut se faire que dans la durée, dans ce temps étiré, modelé, travaillé à notre idée ou par l'interaction (quand elle est encore possible) avec le monde et les autres.


Accepter que le temps, si long soit-il, soit un allié

On l'entend souvent, que le temps est notre allié, qu'il faut "le temps au temps"... Et ça a souvent l'effet de nous agacer ! Ce qui m'importe ici c'est de changer de point de vue, afin de réussir à entrevoir combien ce temps est nécessaire à toute maturation, mais aussi à toute digestion, à toute résilience, à toute création. Et le temps est indispensable pour découvrir aussi combien les fantômes ont la force que nous leur accordons. Ce temps-là, parfois cher payé en termes de souffrance(s), représente aussi la valeur de notre investissement. Il est aussi nécessaire que valorisant.


Lorsqu'on vit un traumatisme au sens très large, et si petit soit-il, aucun soin, aucune "recette" n'aura le pouvoir de nous retirer ce malheur pour y mettre du bonheur à la place. En revanche, certains soins, certains accompagnements viendront soigner la douleur et permettre notre réouverture aux plaisirs simples, aux sens, aux saveurs, aux joies spontanées, ainsi qu'au sens de la vie, dans le meilleur des cas. Cette "réouverture" peut demander du temps, des réajustements, des changements parfois. Et l'accompagnement et les soins viendront soutenir cette résilience, dans le respect et le rythme de chacun-e. Comment panser l'impensable, sinon avec le temps et beaucoup, beaucoup de moments compensatoires ?


Qu'est-ce qu'un moment compensatoire ?

C'est avant tout un moment d'accueil et de consolation. Ce peut-être l'écoute attentive, la douceur, l'attention, les moments de plaisir sensoriels -l'art, la beauté d'un paysage, la saveur d'un produit frais que l'on apprécie, une matière douce, un parfum qui nous met en joie, les moments qui ouvrent notre esprit, notre point de vue -par la lecture, une conférence ou même un film, les moments conviviaux, partagés avec d'autres -proches ou moins proches... Là non plus, il n'y a pas de recette, puisque chacun de nous est plus ou moins sensible à certaines choses et la durée du traumatisme, là aussi, peut nécessiter d'abord un temps de silence, de "jachère", avant que de se nourrir à nouveau. Mais, en général, ces moments-là doivent être fréquents et ressourçants, afin de "compenser" tout le traumatisme reçu.


En somme

Vous êtes en vie pour faire l'expérience de celle-ci, et trouver en vous les ressources pour en tirer votre propre sagesse. Cette sagesse peut paraître inatteignable ou bien amère, il n'en reste pas moins que vous partirez avec, et qu'il n'y a aucune recette à cela. Parce que vous êtes unique, parce que votre parcours est unique. Mais puisque vos choix créeront votre réalité, des outils peuvent s'avérer être un bon appui et le soutien d'un accompagnement choisi, sur mesure et adapté à vos besoins créera, j'en suis certaine, cette fenêtre qui permet de reprendre de l'air et d'envoyer balader les fantômes.

En réinitialisant votre système énergétique, les soins énergétiques issus de l'énergétique traditionnelle chinoise alliés au coaching pourront soutenir très efficacement le travail de résilience intérieur.


Je vous souhaite de prendre soin de qui vous êtes avec une compassion patiente et infinie.


À très bientôt.


Iris Delarue

Coach & thérapeute énergéticienne



(1) Boris Cyrulnik est neuro-psychiatre, psychanalyste, auteur et conférencier. Ses livres et son actualité sont médiatisés, mais vous trouverez un de ses livres phares, Un merveilleux malheur, dans la plupart des librairies, comme celle du Bleuet par exemple.


(2) Ce texte est publié comme un édito hebdomadaire sur mon compte Instagram. D'autres publications quotidiennes ne sont pas retranscrites ici : n'hésite pas à t'abonner à mon profil Instagram ou à ma page Facebook pour plus de contenus !




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